Quelques-unes de ses citations...
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« Si à cette époque l’esprit de l’enfant est négligé ou frustré dans ses exigences, par la suite il deviendra artificiellement obtus et s’opposera à l’enseignement de toute notion. Si la graine est jetée trop tard, l’intérêt aura disparu… A la question de savoir combien de graines faut-il semer, je réponds : ‘’Le plus possible !’’ » (Maria Montessori, Éduquer le potentiel humain, Chap. 1, pp 15-16, Editions Desclée de Brouwer)
« Toute la lumière que l’enfant aura reçue dans son univers moral et les grands idéaux qu’il se sera forgés, pourront ainsi être utilisés plus tard dans le but de l’organisation sociale…rien n’a autant d’importance que le besoin de nourrir son intelligence affamée et d’offrir un vaste champ de connaissances à son exploration passionnée. » (Maria Montessori, Éduquer le potentiel humain, Chap. 1, p 17, Editions Desclée de Brouwer)
« Le secret pour réussir dans l’enseignement réside dans le fait de considérer l’intelligence de l’enfant comme un champ fertile où jeter des graines pour qu’elles germent sous le soleil de l’imagination. Il en découle que notre méthode ne se limite pas vouloir faire comprendre les choses à l’enfant et encore moins à l’obliger à les mémoriser, mais qu’elle vise surtout à frapper son imagination pour susciter son enthousiasme le plus vif. Loin de souhaiter des élèves dociles, nous les voulons passionnés ; au lieu de chercher à semer des théories dans leurs têtes, nous voulons y planter la vie en aidant les enfants dans leur développement mental et affectif, et non seulement physique. » (Maria Montessori, Eduquer le potentiel humain, chap.2 : ‘’Comment utiliser l’imagination’’, p. 28, Editions Desclée de Brouwer, 2016)
« Le travail de l’enfant, en rapport avec les besoins de sa croissance, est un exercice qui construit sa personnalité… » (Maria Montessori, Les étapes de l’éducation, p.43, édition Desclée de Brouwer)
« L’exercice des cellules musculaires doit être libre, agile et rapide, pour que celles-ci soient toujours prêtes à obéir à un ordre. Mais elles doivent auparavant subir une préparation, une organisation qui ne se réalise qu’après de longs exercices, et réunit, coordonne les différents groupes qui doivent participer à l’exécution exacte d’un ordre. La discipline doit faire partie de cette organisation qui permet à un ordre venu de l’intérieur d’atteindre tous les points de l’individu ; c’est alors que l’ensemble peut accomplir des miracles. A quoi servirait la volonté sans son instrument ? C’est par le mouvement que la volonté se répand dans chaque fibre et se réalise. Nous assistons à l’effort que fait l’enfant et aux luttes qu’il soutient pour atteindre à cette réalisation. L’aspiration, ou plutôt l’impulsion de l’enfant est de perfectionner cet instrument sans lequel il n’est rien. » (Maria Montessori, L’Enfant, chap.III,14 : ‘‘Le mouvement’’, p.190, édition Desclée de Brouwer, 2016)
« Pour qu’il progresse rapidement, il faut que la vie pratique et la vie sociale soient intimement mêlées à sa culture. » (Maria Montessori, De l’enfant à l’adolescent, chap. 4 : ‘‘Les besoin de l’enfant de 7 à 12 ans’’, p.35, édition Desclée de Brouwer, 2004)
« A l’école, le premier soin de la maîtresse doit être le même : ordre et soin du matériel, afin qu’il soit toujours beau, clair et en parfait état ; que rien ne manque ; pour l’enfant, tout doit paraître neuf, complet et prêt à servir. Cela signifie que la maîtresse, elle aussi, doit être attrayante : plaisante parce que soignée, sereine, et pleine de dignité. C’est un idéal que tout le monde peut réaliser, à sa façon, mais rappelons-nous toujours, quand nous nous présentons devant les enfants, que ce sont des êtres d’élection. L’apparence de la maîtresse est le premier pas qui lui permettra de comprendre l’enfant et de le respecter. Elle doit étudier sa façon d’agir et se rendre aussi agréable que possible. » (Maria Montessori, L’Esprit Absorbant, ‘’Préparation de la Maitresse Montessorienne’’, p.226, édition Desclée de Brouwer)
« Le premier pas de la maîtresse Montessorienne est sa préparation personnelle. Elle doit tenir son imagination en alerte : si, en effet, dans les écoles traditionnelles, la maîtresse connaît le comportement immédiat de ses élèves, et sait ce qu’elle a à faire pour instruire, la maîtresse Montessorienne est devant un petit enfant, qui, pourrait-on dire, n’existe pas encore. Et c’est là la différence principale. Les maîtresses qui arrivent dans nos écoles doivent avoir une espèce de foi que l’enfant se révélera grâce au travail. Elles doivent se détacher de tout préjugé quant au niveau auquel les enfants peuvent se trouver. Les divers types, plus ou moins déviés, ne doivent pas la troubler ; elle doit apercevoir en imagination le type propre de l’enfant qui existe sur le plan spirituel. La maîtresse doit croire que l’enfant qu’elle a devant elle montrera sa véritable nature quand il trouvera un travail qui l’attachera. Que chercher alors ? Que l’un ou l’autre de ses enfants commence à se concentrer. Tous ses efforts doivent tendre à provoquer ce phénomène ; et ses activités changeront d’étape en étape comme une évolution spirituelle. » (Maria Montessori, L’Esprit Absorbant de l’enfant, chap. XXVI : ‘’Préparation de la Maîtresse Montessorienne, p.225, édition Desclée de Brouwer, 2010)
« Nous croyons développer beaucoup l’imagination de l’enfant en lui donnant à croire comme vraies des choses fantastiques. Mais comment ce qui est le fruit de notre imagination pourrait-il développer l’imagination des enfants ? Nous seuls imaginons, et non eux : ils croient, ils n’imaginent pas. La crédulité est en effet une caractéristique des esprits non évolués auxquels il manque l’expérience et la connaissance des choses réelles et auxquelles l’intelligence qui distingue le vrai du faux, le beau du laid, fait encore défaut… L’enfant doit se créer une vie intérieure pour pouvoir exprimer quelque chose ; il doit prendre du monde extérieur un matériel de construction pour ‘’composer’’ ; il doit librement exercer son intelligence pour être prêt à trouver les liens logiques entre les choses. Nous devons offrir à l’enfant ce qui est nécessaire à sa vie intérieure et le laisser libre de produire. » (Maria Montessori, Pédagogie Scientifique, Tome 2, chap.9 : ‘’Imagination’’, p.206, Editions Desclée de Brouwer, 2007)
« Le secret pour réussir dans l’enseignement réside dans le fait de considérer l’intelligence de l’enfant comme un champ fertile où jeter des graines pour qu’elles germent sous le soleil de l’imagination. Il en découle que notre méthode ne se limite pas vouloir faire comprendre les choses à l’enfant et encore moins à l’obliger à les mémoriser, mais qu’elle vise surtout à frapper son imagination pour susciter son enthousiasme le plus vif. Loin de souhaiter des élèves dociles, nous les voulons passionnés ; au lieu de chercher à semer des théories dans leurs têtes, nous voulons y planter la vie en aidant les enfants dans leur développement mental et affectif, et non seulement physique. » (Maria Montessori, Eduquer le potentiel humain, chap.2 : ‘’Comment utiliser l’imagination’’, p. 28, Editions Desclée de Brouwer, 2016)
« L’imagination n’a pas été donnée à l’homme pour le simple plaisir d’imaginer des merveilles pas plus que les quatre caractéristiques communes aux hommes (langage, religion, culte des morts et arts) ne leur ont été données pour les faire vivre de contemplation. L’imagination ne devient grande que lorsque l’homme, grâce au courage et à l’effort, s’en sert en vue de quelque création ; autrement, elle ne s’adresse qu’à un esprit vagabondant dans le vide. » (Maria Montessori, De l’enfant à l’adolescent, chap. 5 : ‘’Passage à l’abstraction’’, p.49, édition Desclée de Brouwer, 2004)
« Pour s’assurer que l’enfant a compris, il faut déceler s’il arrive à s’en faire une image et s’il a dépassé le stade de la simple compréhension. La conscience de l’homme naît comme une boule flamboyante d’imagination. Tout ce que l’homme a inventé, matériel ou spirituel qu’il soit, est le fruit de son imagination. Dans l’étude de l’histoire et de la géographie, rien n’est possible sans l’aide précieuse de l’imagination. De même, si nous souhaitons faire connaître l’univers à l’enfant, rien mieux que l’imagination ne peut nous y aider. » (Maria Montessori, Eduquer le potentiel humain, chap.2 : ‘’Comment utiliser l’imagination’’, p. 27, Editions Desclée de Brouwer, 2016)
« La vision fantastique est totalement différente de la simple perception d’un objet car, contrairement à celle-ci, la première n’a pas de limites. L’imagination peut voyager dans l’espace infini comme dans le temps infini. Ainsi, nous pouvons remonter les ères et avoir une vision de la terre telle qu’elle devait se présenter à des époques reculées, avec toutes les créatures qui l’habitaient. » (Maria Montessori, Eduquer le potentiel humain, chap.2 : ‘’Comment utiliser l’imagination’’, p. 27, Editions Desclée de Brouwer, 2016)
« Nous avons constaté que les enfants montrent un grand intérêt pour les matières abstraites quand ils y arrivent à travers une activité de la main. Ils avancent alors dans des domaines de la connaissance qui jusque-là étaient considérés hors de portée pour des enfants de leur âge… » (Maria Montessori, Eduquer le potentiel humain, chap.2 : ‘’Comment utiliser l’imagination’’, p. 25, Editions Desclée de Brouwer, 2016)
« L’imagination est la base même de l’esprit ; elle élève les choses sur un plan supérieur, sur le plan de l’abstraction. Mais l’imagination a besoin d’un support ; elle a besoin d’être construite, organisée. L’homme, alors seulement, peut atteindre un niveau élevé, car il pénètre l’infini. Et voici une sorte de plan d’étude qui se dessine : apporter le tout en présentant le détail comme moyen. Ainsi, quand nous considérons l’étude des êtres vivants, l’important est d’en établir d’abord la classification. C’est bien à tort que l’on a cherché à la supprimer ; elle a semblé trop aride et trop difficile, alors qu’elle constitue précisément une clef pour l‘étude du tout ; non seulement la classification aide à comprendre, mais elle aide à retenir. Elle constitue donc une base que l’on doit tout d’abord sceller. » (Maria Montessori, De l’enfant à l’adolescent, chap. 5 : ‘’Passage à l’abstraction’’, p.51-52, édition Desclée de Brouwer, 2004)
« L’imagination ne peut avoir qu’une base sensorielle. L’éducation sensorielle qui prépare à recevoir directement tous les détails différenciés dans les qualités des choses, est donc à la base de ‘’l’observation’’ des choses et des phénomènes qui tombent sous nos sens, et par là, aide à recueillir, par un moyen externe, le matériel de l’imagination. » (Maria Montessori, Pédagogie Scientifique, Tome 2, chap.9 : ‘’Imagination’’, p.206, Editions Desclée de Brouwer, 2007)
« Sortir d’une pièce, d’une classe pour se rendre dans le monde extérieur, qui englobe toutes choses, c’est évidemment ouvrir une porte immense à l’instruction. C’est un évènement comparable à celui que constitua, dans l’histoire de la pédagogie, la parution du livre de Comenius, ‘’Orbis Sensualium Pictus‘’. Avant Comenius, on apportait d’étroites connaissances au moyen exclusif de la parole.Comenius imagina et il semble que ç’ait été la première pierre d’une nouvelle méthode d’éducation - de donner l’orbis au moyen d’images ; la connaissance devait en être grandement accrue. Il composa donc un livre de figures représentant tout ce qui constituait le monde… La puissance de l’intelligence enfantine reste insoupçonnée. Ce que nous souhaitons, nous à qui l’enfant a révélé cette puissance d’intelligence, c’est de reprendre la véritable idée de Comenius, en apportant aux enfants le Monde lui-même. Quand l’enfant sort, c’est bien le Monde lui-même qui s’offre à lui. Au lieu de fabriquer des objets qui représentent des idées et de les enfermer dans une armoire, faisons sortir l’enfant ; montrons-lui les choses dans leur réalité. » (Maria Montessori, De l’enfant à l’adolescent, chap. 5 : ‘’Passage à l’abstraction’’, p.42 + 44, édition Desclée de Brouwer, 2004)
« En règle générale, si les éducateurs reconnaissent facilement l’importance de l’imagination, ils souhaitent la cultiver à part, séparément de l’intelligence, au même titre qu’ils aimeraient séparer cette dernière du travail de la main par une sorte de vivisection de la personnalité humaine. A l’école, ils exigent que les enfants apprennent des notions arides, en laissant cultiver leur imagination par les seuls contes de fées, lesquels, s’ils parlent bien d’un monde merveilleux, n’ont rien à voir avec l’environnement des enfants…A l’inverse, en proposant à l’enfant l’histoire de l’univers, nous lui permettons de construire avec son imagination un monde mille fois plus mystérieux et passionnant que celui des contes de fées. Si l’imaginaire ne se nourrit que de contes, au mieux, le plaisir que cela procure sera recherché plus tard dans la lecture de romans. Toutefois, jamais nous ne devrions en limiter ainsi l’éducation. Un esprit habitué à chercher le plaisir exclusivement dans les récits fantastiques, devient-lentement, mais inexorablement-paresseux et inapte à de plus nobles occupations. Dans la vie sociale, nous ne trouvons que trop d’exemples de cette paresse intellectuelle…leurs intérêts (à ce genre de personnes) sont de plus en plus limités et exclusivement centrés sur leur petit égo, indifférentes qu’elles sont aux merveilles du monde, insouciantes des souffrances de l’humanité. C’est vraiment comme mourir tout en restant en vie. » (Maria Montessori, Eduquer le potentiel humain, chap.2 : ‘’Comment utiliser l’imagination’’, p. 25, Editions Desclée de Brouwer)
« La maîtresse ne doit pas apprendre une nouvelle méthode, mais doit acquérir de nouvelles attitudes ! » (Maria Montessori, Pédagogie scientifique 2, préparation de la maîtresse p. 113)
« Nous sommes comme l’œil d’un artiste : notre travail n’est pas une technique, c’est de l’art. » (Maria Montessori)